Sur le haut d’un dyke basaltique au cœur de la Vallée du Lot à Espalion dans le département de l’Aveyron, il y a un château nommé le château de Calmont d’Olt. C’est une fortification qui illustre parfaitement la défense de l’époque médiévale. C’est aussi un monument qui témoigne plusieurs siècles d’histoire. On peut y faire une visite en amoureux, en solo, en famille ou avec des amis. A partir de cet endroit, on a une vue imprenable sur les monts d’Aubrac et sur l’ensemble du village d’Espalion qui se trouve à moins de 200 m d’altitude de là.
Histoire du château
Si on se plonge dans l’histoire de Le château de Calmont d’Oltatypique, on peut découvrir un jalon considérable de la castellologie du Rouergue médiéval. Il témoigne la mutation architecturale d’un site castral entre les XIe et XVe siècles faisant particulièrement l’objet d’un ajustement aux perfectionnements techniques de la guerre de Cent Ans. La date de sa construction exacte reste floue. On estime la première édification vers l’année 883. Depuis, des seigneurs, des familles nobles et des hautes personnalités de Rodez et ses environs se sont précédés à la possession de ce lieu. Plusieurs éléments toujours visibles dans le château ainsi que des écritures ou des œuvres d’art permettent de retracer son passé. En 1987, il a été racheté par Thierry Plume alors qu’il n’était plus qu’une ruine. Ce dernier l’a rénové et il est devenu un des monuments historiques de France le 28 mai 1990.
Tourisme et visite au château
Faisant partie de la Route des Seigneurs du Rouergue qui rassemble 24 châteaux, ce monument attire des milliers de visiteurs chaque année. C’est un site qui tourne autour du thème de la poliorcétique. Pour donner du style au château, on y a reconstruit des machines de guerre grandeur nature. Mais certains éléments du site comme le vestige de la chapelle y sont restés intactes et sans reconstruction.
On y propose des visites avec des spectacles et des animations diverses. Au programme, on peut assister à la bastille de siège du XVe siècle avec bombardes, au trébuchet du XIVe siècle, à la pierrière de Petrus de Eboli du XIIe siècle ou encore la pierrière du siège de Toulouse du XIIe siècle.